Football

Il en est un que le départ de Cristiano Ronaldo au Real Madrid a libéré, Wayne Rooney. L'attaquant de Manchester United,
auteur de trois buts en trois rencontres de Championnat, a une nouvelle
fois tiré son équipe vers le haut lors du choc au sommet en Angleterre
face à Arsenal ce samedi à l'occasiondde la 4e journée de Premier League.Pour ce premier crunch
de la saison, les deux formations ont offert un très joli spectacle,
notamment en deuxième période, où l'intensité des duels fut
impressionnante, comme en atteste les huit cartons jaunes distribués
par l'arbitre, Monsieur Mike Leslie Dean, et l'expulsion signifiée à
Arsène Wenger en fin de rencontre pour contestation. Pour en revenir à
Rooney, ilne fut pas vraiment tranchant durant les quarante cinq
premières minutes où la paire Gallas-Vermaelen le musela parfaitement.
Les Gunners, légèrement dominateurs, en profitèrent même pour
ouvrir le score à Old Trafford. D'un missile des 25 mètres, Andreï
Archavine trouva la lucarne droite d'un Ben Foster désemparé (0-1,
40e). Puis vint le second acte et un nouveau Wayne Rooney...



L'ovation pour Wayne Rooney !


Plein
de punch et d'envie, le numéro 10 mancunien mit alors au supplice tous
les défenseurs londoniens et se déjoua de ces derniers à la 58e minute
pour venir défier Manuel Almunia. Le gardien de but espagnol se jeta
dans les pieds de l'avant-centre, qui avait anticipé la chute.
L'arbitre signala le point de penalty et Rooney transforma avec
sang-froid (1-1, 59e). Quelques instants plus tard, alors qu'Arsenal
semblait s'être remis de l'égalisation, Diaby catapulta le ballon dans
son propre but, après un coup franc parfaitement botté par le capitaine
Ryan Giggs (2-1, 64e). Devant au tableau d'affichage, les Red Devils
concentrèrent tous leurs efforts sur l'aspect défensif et laissèrent le
ballon aux Londoniens. Mais, incapables d'en faire un bon usage dans
les derniers instants de la partie, les Londoniens laissèrent les
coéquipiers de Wayne Ronney s'imposer et remonter provisoirement à la
troisième place du classement. Pas étonnant qu'à la fin de la
rencontre, tout Old Trafford scanda la nom de l'international anglais...

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Robben - Ribéry, sa fait peur.

Avec ce duo, le Bayern peut entrevoir des jours meilleurs. Arjen
Robben et Franck Ribéry ont débuté la rencontre face à Wolfsburg sur le
banc du Bayern. Rentré en jeu à la pause, l'ailier néerlandais a signé
ses débuts sous les couleurs munichoises d'un doublé (68e et 80e). Deux
buts sur deux services de « Kaiser Franck », entré à l'heure de jeu
sous l'ovation de l'Allianz Arena.

Ces trois points font un
bien fou à l'équipe de Louis Van Gaal. Et pas seulement parce qu'ils
ont été engrangés face au champion d'Allemagne en titre. Ils permettent
au Bavarois de signer leur premier succès en quatre journées de
Bundesliga, après deux nuls et une défaite. A vrai dire, ils n'avaient
pas le choix, tant les anciens de la maison munichoise sont montés au
créneau cette semaine pour fustiger la piètre qualité de jeu proposée
par l'équipe de Louis Van Gaal. Pendant une mi-temps, Oliver Kahn,
Lothar Matthaüs et Stefan Effenberg n'auront pas vu un Bayern
flamboyant. Même si le but de Mario Gomez, inscrit en renard des
surface à la 27e minute, est venu récompenser une assez nette
domination des Munichois.

Les entrées tonitruantes de Robben
et de Ribéry ont donné de l'ampleur au succès munichois. L'ancien
Madrilène s'est montré intenable sur son côté droit. L'ex-Marseillais -
dont un départ vers Chelsea ou le Real n'est toujours pas à exclure -
l'a été tout autant. Quatorzième à l'aube de cette 4e journée, voilà le
Bayern revenu à la 7e place, à cinq points du leader, le Bayer
Leverkusen.
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Chelsea fait le boulot
L'épouvantail Burnley, promu cette année et tombeur de Manchester United (1-0) la semaine passée, n'aura donc pas rééditer son exploit face aux Blues de Chelsea.
Vainqueurs de leurs quatre premières rencontres de Premier League, les
hommes de Carlo Ancelotti n'ont pas eu à forcer leur talent pour venir
à bout des premiers tombeurs des Red Devils cette saison. Si
Jensen, le portier de Burnley, a eu beau multiplier les parades et les
sauvetages décisifs devant Anelka, Ballack, Lampard, Essien et
consorts, il n'a rien pu face à la force dévastatrice affichée par les
Londoniens depuis la reprise du Championnat anglais. Assiégé tout au
long de la rencontre, Burnley n'a pu rivaliser sur la durée.




Drogba et Anelka font la paire


Le troisième but londonien, signé Ashley Cole, résume d'ailleurs parfaitement à lui tout seul la mainmise des Blues
sur un match qui ne pouvait leur échapper. A la sortie d'un une-deux
avec Lampard, le latéral gauche de Chelsea envoyait une puissante
reprise de volée dans la lucarne opposée de Jensen (52e). Imparable !
Parfaitement emmenés par un duo d'attaquants en très grande forme, les Blues peuvent
envisager sereinement la suite de la saison s'ils conservent une telle
puissance technique et collective. A l'image de la complémentarité
affichée de nouveau par Anelka et Drogba, le premier ouvrant la marque
juste avant la mi-temps à la suite d'un débordement du second (45e +
2). Au contraire de son prédécesseur Luiz Felipe Scolari, Ancelotti
n'est à coup sûr pas disposé à remettre en question leur association !